Les règles des croyances :
Sixième règle:
Le croyant ou non, celui qui a grandi dans les lieux d'adoration ou été éduqué dans les caves de la débauche, lorsqu'ils sont frappés d'un malheur qui les dépasse et qu'ils ne peuvent repousser, ils ne chercheront pas protection auprès des créatures, mais plutôt auprès d'une force au delà de ces créatures, une force qu'ils ne voient pas mais qu'ils sentent par leur âme, leur coeur et par chacun de leurs muscles.
C'est ce qui arrive aux étudiants les jours des examens et à plusieurs malades quand la douleur s'intensifie et que le médecin devient impuissant.
Tous reviennent vers Dieu et l'adorent.
Est-ce que vous vous êtes demandés :
quelle est la raison de cela ?
Pourquoi celui qui rencontre une difficulté revient-il à Dieu ? Nous nous rappelons, tous , les jours de la guerre passée et celle qui l'a précédée, comment les gens venaient à la religion, et demandaient secours à Dieu, les présidents et les chefs allaient vers les lieux d'adoration et appelaient les militaires à la prière.
Lors de la deuxième Guerre Mondiale, j'ai lu dans la revue Al-Mukhtar un article traduit de Reader's Digest relatant l'histoire d'un jeune parachutiste (c'était l'époque des premiers parachutes) qui avait grandi dans une maison où personne n'invoquait Dieu, il avait étudié dans des écoles sans enseignements religieux et sans enseignants religieux, son éducation était matérialiste (laïque) comme les animaux qui ne savent que boire, manger ou s'accoupler.
Mais lorsqu'il a été parachuté pour la première fois, qu'il s'est vu en chute avant l'ouverture de son parachute, il s'écria : ô Dieu.
ô Seigneur, il invoquait Dieu et s'étonnait de l'origine de cette foi. La fille de Staline a écrit dans ses mémoires comment elle est revenue à la religion, elle qui avait grandi dans l'athéisme, s'étonnait de ce retour.
Il n'y a pas lieu d’étonnement, la croyance en l'existence de Dieu est au fond de chaque âme, c'est innée comme l'instinct sexuel.
L'homme est un animal religieux. Cette nature peut être "cachée" par les désirs, les envies et les besoins matériels, une fois secouée par les peurs, les dangers et les difficultés, la couverture disparaît et la nature religieuse réapparaît.
Ainsi le non croyant est appelé "Kâfir" qui signifie en langue arabe: celui qui cache.
Il est étonnant que j'ai trouvé l'appui de cette idée dans deux paroles éloignées dans l'espace et le temps, et aussi dans leur contexte et leur but, mais elles sont proches dans leur signification.
l'une de Râbi'a AdDawiyya(ï), l'autre d'Anatole France, qui dît dans l'exposé de son athéisme :
"l'individu croit à l'analyse de l'urine prouvant qu'il est diabétique" (à l'époque l'insuline n'était pas encore découverte).
On a annoncé à Rabi'a qu'un tel a apporté mille preuves de l'existence de Dieu, elle a sourit en disant : "une seule preuve suffit".
Laquelle ? Lui-dit-on.
Elle répondit :
"Si tu marches seul dans le désert, que tu fais un mauvais pas, que tu te retrouves dans un puits duquel tu ne peux sortir, que feras-tu ? II répondit :
"J'appellerai Dieu".
Elle dit : "voilà la preuve".
Au fond de l'âme de chaque homme se trouve la croyance en Dieu. C'est une vérité que nous, musulmans, connaissons car Dieu a informé qu'il a fait de la croyance la nature primordiale des hommes.
D'autres aussi l'ont sue. Durkheim, français célèbre, professeur de sociologie est auteur d'un livre sur l'évidence de la croyance en ['existence d'un Dieu. Personne ne peut vivre et mourir sans réfléchir à l'existence de Dieu, mais il se peut que l'insuffisance de sa raison ne lui permette de rencontrer l'Adoré absolu, il a adoré d'autres choses avec l'illusion que c'était Dieu, ou qu'elles rapprochaient de Dieu. Dans les moments difficiles et à l'heure du danger, il revient vers Dieu l'Unique et réprouve ces adorés.
Les associateurs de Quraïch adoraient Hubal, Allât, Al-'Uzza, des • pierres et des statues. Hubal était une statue d'agate, apportée par 'Amr Ibn Luhaï, de Al-Hummad).
On lui avait dit que c'était un Dieu puissant. Sur le chemin du retour, la statue, portée sur un chameau, est tombée et s'est cassée une main, il lui a fabriquée une main d'or.
Un Dieu qui se brise la main ! Malgré cela, ils l'adoraient !! Ils l'adoraient aux heures paisibles, mais lorsqu'ils prenaient le bateau, que les vagues déferlaient, qu'apparaissait le spectre du naufrage, ils ne disaient pas : O Hubal, mais plutôt :
O Dieu.
Cette attitude persiste jusqu'à nos jours, quand les bateaux font naufrage, que les feux s'enflamment, que le danger existe ou que la maladie s'accentue, tu vois les athées revenir à la religion. Pourquoi ?
Parce que la foi est innée. La definition la plus juste de l'homme est qu'il est un animal religieux.
Regardez ces athées matérialistes.
Pensez-vous que Marx ou Lénine, lorsqu'ils ont eu la certitude de leur mort ont appelé les "moyens de production" qu'ils déifiaient, ou ont-ils invoqué Dieu ?
Soyez certains qu'avant leur mort, ils ont invoqué Dieu mais c'était trop tard. Pharaon était hautain et orgueilleux, il disait :
"Je suis votre seigneur, le plus haut", quand il s'est noyé, il a dit : "Je crois qu'en vérité il n'y a de Dieu que Celui en qui ont cru les Enfants d'Israël.
Et je suis du nombre des Soumis" (V.90/S.10).
Le sentiment d'amour que vit l'amoureux est une preuve que la Foi est naturelle. L'amour est une image réduite de la Foi, une forme d'adoration. Les français<i) devenus en majorité non religieux, ont utilisé le mot "adoration" pour "l'amour".
Certains francisés, chez nous, les ont imité et écrivent dans leurs romans "il l'aime et l'adore" et "il l'a aimée jusqu'à l'adoration".
Ceci n'est dû qu'au fait que l'adoration est l'expression naturelle de ta croyance en Dieu, et que dans l'amour il y a une forme de croyance. L'amoureux obéit à sa bien-aimée, et répond à ses besoins.
L'amoureux fait fi de la colère des gens s'il a l'agrément de celle qu'il aime, il en est de même pour le croyant envers Dieu.
L'amoureux craint la colère de celle qu'il aime et accepte tout ce qui vient d'elle, il en est de même du croyant envers Dieu, L'amour est la preuve que la croyance est innée.
L’étroitesse des mots Cela ne signifie pas que l'amour de Dieu est de même nature que celui de l'amoureux.
L'amoureux obéit à celle qu'il aime, la craint.
Il est content chaque fois qu'elle est évoquée, et préfère sa satisfaction à celle des autres, il l'aime pour lui-même.
Si Laïla avait été frappée de lèpre transfigurant son visage, rongeant son nez et ses yeux, Qaïs ne l'aurait jamais approchée.
Voila la différence entre l'amour du créé et l'amour du Créateur. Ces deux types d'amour sont différents, mais les langues humaines sont incapables de contenir les sens spirituels, et utilisent le même mot pour plusieurs significations.
Nous disons :
"tel aime les paysages, les montagnes", "tel aime l'histoire", "tel aime le riz et la viande", "le père aime son fils", "le fou (Majnun) aime Laila", et "le croyant aime Dieu". Pourtant chaque amour diffère d'un autre.
Il en est de même du mot "beauté", nous utilisons le même mot pour désigner mille significations.
De même nous disons "Dieu entend et observe" et "tel entend et observe", c'est-à-dire qu'il n'est ni sourd, ni aveugle.
L'ouie de Dieu et Son observation ne ressemblent pas à celles de Ses créatures et rien ne Lui ressemble.
Tous les versets coraniques au sujet des attributs de Dieu sont de la sorte.
(La sixième règle stipule que la croyance en l'existence de Dieu est au fond de chaque âme - ndt).
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