mercredi 31 décembre 2014

L'exemple du chemin du Paradis et de l'Enfer.

Si tu voyages, seul, que tu vois l'intersection de deux chemins :

l'un, difficile, ascendant vers la montagne, et l'autre, facile, descendant vers la plaine.
Dans le premier chemin, on rencontre des difficultés, des pierres éparpillées, des épines et des fossés.
Son escalade est ardue, la marche y est difficile.

Un panneau érigé par le gouvernement indique:

"Ce chemin malgré son
impraticabilité et la difficulté de son parcours, est certainement le chemin juste qui mène à la grande ville et à l'objectif visé".

Le deuxième chemin est goudronné, ombragé par les arbres fruitiers et fleuris.

Sur les deux côtés se trouvent des cafés, des lieux de distractions qui offrent tout ce qui plaît au coeur, fait "briller les yeux" et "flatter les oreilles".

Là aussi nous pouvons lire sur un panneau :

"Ce chemin est dangereux et périlleux, il se termine par un précipice où la mort est assurée et la perdition certaine".

Lequel des deux chemins suivrais-tu ? Sans doute, l'âme pencherait pour la facilité, non pour la difficulté, pour le plaisir, non pour la douleur, pour la liberté, non pour les contraintes, c'est une réaction innée, voulue par Dieu.

Si l'homme donnait libre cours aux penchants de son âme et se laissait guider par elle, il suivrait le deuxième chemin.

La raison interviendrait pour comparer un plaisir bref et immédiat suivi d'une longue douleur, à une douleur passagère suivie d'un plaisir éternel, elle préférerait le premier chemin.

C'est l'exemple du chemin du Paradis et du chemin de l'Enfer.

Le chemin de l'Enfer contient tout ce qui est savoureux et réjouissant, l'âme s'y penche, la passion y encourage.
Il est fait du regard illicite porté sur la beauté et ses séductions, de la satisfaction du désir et ses jouissances, du gain par tous les moyens, (la fortune est aimée et désirée), et de libertinage.

Les âmes aiment le libertinage et détestent les restrictions.

Le chemin du Paradis comporte des peines et des difficultés, des restrictions et des frontières.
C'est le désaccord avec l'âme et l'éloignement de la passion. Cependant la finalité de cette difficulté provisoire est le désir éternel au Jour dernier.

Le fruit du désir passager, dans le chemin de l'Enfer, est la douleur continue dans la Géhenne.

A l'image de l'élève qui souffre les nuits de l'examen lorsqu'il quitte sa famille abandonnée à la télévision, regardant ce qui rend joyeux, et qu'il s'isole avec ses livres et ses cahiers, puis trouve après cette douleur la saveur de la réussite.

De même, le malade supporte la souffrance d'un régime le privant des délices de la nourriture avant de retrouver la joie de la santé.

Dieu a placé ces deux chemins devant nous, et nous a doté, aussi bien le savant, l'ignorant, le plus âgé ou le plus jeune, d'une faculté nous permettant de les différencier, et de discerner le bien du mal.


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