Qu'est-ce que la mort ? Quelle est sa vraie nature ?
La vie de l'homme est faite de plusieurs étapes :
• L'état fœtal
• la vie d'ici bas
• le monde intermédiaire (barzakh) entre cette vie et la vie future, de l'instant de la mort jusqu'au jour de la Résurrection.
• l'étape éternelle :
c'est la vie véritable, celle du jour dernier.
Le rapport d'une étape à celle qui la précède est comparable au rapport de cette étape à celle qui la suit. La grandeur de cette vie comparée à l'étroitesse du ventre de la mère est comparable à l'étendue du "monde intermédiaire" par rapport à cette vie. Il en est de même de l'étendue du jour dernier comparée au "monde intermédiaire".
Le fœtus pense que sa vie se limite au ventre de sa mère.
S'il raisonnait, pensait et pouvait répondre aux questions, il dirait que sa sortie de ce ventre est vouée à une mort certaine.
Si dans le ventre se trouvaient deux jumeaux, que l'un deux naissait avant l'autre, celui qui l'aurait vu descendre et le quitter, penserait qu'il est mort et qu'il est enterré dans les profondeurs.
Si le fœtus voyait son placenta, qui lui recouvrait le corps Jeté à la poubelle, il penserait qu'il s'agit de son frère et le pleurerait comme la mère qui voit le corps de son fils qu'elle protégeait de la poussière, enfoui dans la terre.
Elle ne sait pas que ce corps est comparable à ce placenta, c'est comme une chemise devenue sale puis enlevée, un vêtement usé, devenu inutile.
C'est ça la mort, une "nouvelle naissance", une sortie vers une étape plus longue et plus accueillante que celle de cette vie. Cette vie n'est autre qu'un chemin où nous sommes semblables à un immigré vers l'Amérique. Il choisit bien sa cabine dans le bateau, tient à sa tranquillité et en prend soin, mais, dépensera t'il tout son argent pour renouveler sa literie et sculpter ses murs, pour arriver en Amérique sans le sou ? Ou plutôt dira t'il : je resterai une semaine dans cette pièce Je me suffirai de peu et j'économiserai mon argent afin de meubler la maison que j'habiterai en Amérique, c'est elle ma demeure. Savez-vous ce que représente cette vie comparée à l'au-delà? Depuis environ quinze ans.
les États-Unis avaient annoncé un essai nucléaire dans une petite île de l'océan pacifique, habitée par quelques centaines de pêcheurs. Les États-Unis leur ont demandé d'évacuer leur maison en échange d'une maison meublée dans le pays de leur choix.
Une date fut fixée pour qu'ils se préparent et qu'ils recensent leur avoir afin que les avions puissent les transporter. Certains se sont déclarés prêts à l'évacuation et ont donné leur inventaire avant la date prévue, d'autres ont négligé et ajourné jusqu'à l'approche de la date, d'autres encore ont déclaré que c'était pur mensonge, que les États-Unis n'existaient pas dans cet univers, que la vie se limitait à leur île, qu'ils ne l'abandonneraient pas. Ces derniers ont oublié que cette île allait être réduite en ruines et en poussières. C'est là l'exemple de cette vie.
Le premier groupe est l'exemple du croyant qui réfléchit à l'au-delà et se prépare à la rencontre de Dieu, par le repentir et l'obéissance continue. Le deuxième est l'exemple du croyant, négligeant et pécheur.
Le troisième est l'exemple du mécréant matérialiste qui dit :
notre vie est uniquement cette vie là, pas une autre vie après elle, la mort n'est qu'un long sommeil, un repos continu et une disparition certaine.
Ces propos ne signifient nullement que l'Islam demande au musulman de renoncer une fois pour toute à cette vie, de s'en laver les mains, d'habiter les Mosquées et de ne plus en sortir, ou de se réfugier dans une grotte et y passer sa vie, non !!! Au contraire, l'Islam demande aux musulmans d'être des guides pour les civilisés, les plus riches, et les meilleurs savants dans toutes les sciences.
L'Islam demande à chaque musulman de respecter le droit de son corps à la nourriture et au sport ; le droit de son âme au divertissement, à la détente et au plaisir licite ; le droit de sa femme à la protection et à la bonne compagnie ; le droit de ses enfants à l'éducation, à l'orientation et à l'affection ; le droit de la société à son travail au service du bien ; de même il doit respecter le droit de Dieu, par la croyance en Son Unicité et à Son obéissance.
Le musulman collecte les richesses mais de manière licite, profite des biens permis, et vit de la meilleure manière, à condition que sa foi en l'Unicité reste pure non entachée d'associationnisme visible ou caché. Son Islam doit rester véridique :
abandonnant les interdits et accomplissant les devoirs. L'argent doit se trouver dans ses mains et non dans son coeur.
Le musulman ne compte pas sur son avoir mais sur son Seigneur. La satisfaction de Dieu doit être son objectif et son désir.
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