jeudi 1 janvier 2015

Qui sommes-nous ? Qui est l'homme ?

Qui sommes-nous ? Qui est l'homme ?

L'homme est un être particulier, il a une partie des anges, des diables et des animaux.
Si l'homme se donne à l'adoration, si son coeur est pur au moment de l'imploration de Dieu et s’ il goutte à la saveur de la foi dans les moments de Grâce, alors la nature angélique l'emporte devient comparable aux anges qui ne désobéissent pas à Dieu dans ce qu'il leur ordonne et accomplissent ce qui leur est demandé.
Si l'homme renie son Créateur, devient mécréant ou Lui associe autrui dans l'adoration, alors c'est la nature diabolique qui prend le dessus.
Lorsque la colère l'emporte, qu'il a les nerfs tendus, que son sang bouillonne, que ses muscles sont crispés et qu'il n'a plus qu'un seul souhait, celui de tenir son rival, le mordre, y enfoncer ses ongles, lui serrer le cou avec ses doigts et l'étrangler, puis le fouler aux pieds. Dans cette situation, c'est la nature d'animal sauvage qui l'emporte, rien alors ne le distingue d'un tigre, ou d'un grand léopard.
Lorsque la faim le "mord", que la soif le tourmente, que tous ses espoirs se cristallisent dans du pain pour remplir son estomac, un verre pour calmer sa soif ; ou lorsqu'un désir sexuel en devient maître, que son sang bouillonne, que ses nerfs en brûlent, et que sa tête est remplie de fantasmes et de souhaits ; alors dans les deux situations, c'est la nature bestiale qui l'emporte. Il est alors comme un cheval reproducteur, un âne ou tout autre animal.
C'est la vraie nature de l'homme :
il a une prédisposition pour le bien et une prédisposition pour le mal, Dieu lui a donné les deux possibilités, octroyé la raison qui lui permet de les distinguer, et la volonté qui lui donne la capacité de concrétiser l'une de ces deux possibilités.
S'il utilise bien sa raison dans le discernement, sa volonté dans l'exécution et qu'il développe sa prédisposition pour le bien jusqu'à ce que le bien devienne sa qualité et qu'il l'accomplisse, alors, au jour dernier, il sera au nombre des bienheureux.

Dans le cas contraire, il sera au nombre des torturés.

Il est vrai que l'âme est portée sur la liberté et que la religion est une restriction. Une restriction nécessaire.
Si nous laissons l'âme commettre toutes les turpitudes du fait de sa liberté innée, alors la société serait un vaste asile d'aliénés, la liberté absolue est réservée aux aliénés.

Le fou fait ce qui lui vient en tête, il marche nu dans la rue, monte sur le dos du chauffeur du bus publique, il trouve joli ton vêtement alors il l'enlève de tes épaules, ta fille lui plaît, il te la demande pour le seul désir et non par respect de la législation islamique.

"Seul le fou a une liberté absolue, alors que l'homme raisonnable est retenu par sa raison".

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