dimanche 22 février 2015

Les mérites de l'aumône

Les mérites de l'aumône

1-L'aumône est un remède contre la
maladie :

L'aumône est un médicament
permettant de soigner la maladie, Il est
donc recommandé au malade de
multiplier les aumônes en mettant
l'intention (Niya) de la guérison.
Il est rapporté que le Messager d'Allah
a dit :
"Soignez vos Malades par
l'aumône "

Hadith déclaré Bon par Sheikh Al-
Albani dans Sahih Al-Jami' 3358

2-L’aumône éteint la colère d’Allah :

Il est rapporté que le messager d'Allah
a dit: «L’aumône discrète éteint la
colère d’Allah».
Sahih At-targhib wa Tarhib

3-L'aumône est une expiation des péchés:

Comme il est mentionné dans le hadith
de Houdhéïfa

qui a dit que le messager d'Allah
a dit :
La tentation de l'homme dans sa
famille, ses enfants et son voisin est
expiée par la prière, l'aumône et les
actes de bienfaisance"

Rapporté par Al-Boukhari.

4-Le jour du jugement chaque personne
restera sous l'ombre de son aumône:

Ouqba Ibn Âmir où il dit que : J'ai
entendu le Messager -à lui le salut et la
paix- dire :

« Chaque personne restera
sous l'ombre de son aumône jusqu'à ce
que le jugement soit rendu entre les
gens »

Ibn Hibban et Al-Hakim, Authentifié
par Sheikh Al-Albani

5-Lorsque les hommes seront ressuscités
le jour du jugement, que les tourments
s'aggraveront, et que le soleil se
rapprochera des têtes des créatures, ceux
qui donnaient l'aumône seront sous
l'ombre du trône d'Allah et leurs
aumônes les protégeront du feu de
l'enfer.

Comme il a été mentionné dans le
hadith : « Il y a sept catégories de gens
qu'Allah mettra sous Son ombre le jour
où il n'y aura pas d'autre ombre que
la sienne) et parmi eux : Et un homme
qui donna une aumône qu'il cacha
jusqu'à ce que sa main gauche ne su
pas ce que sa main droite dépensa »
Rapporté par Al-Boukhari.

6-Tous les jours les anges invoquent pour
celui qui fait l'aumône :

Le Messager d’Allah :

« Il n'y pas un
seul jour qui se lève sans que deux
anges descendent du ciel. L'un d'eux
disant : " O seigneur ! à celui qui
dépense (dans l'aumône) donne une
compensation'' Quant à l'autre, il dit:
''O seigneur ! à celui qui retient (ses
biens) inflige une perte ».

7. le diable se fâche à cause de l’aumône,
et les péchés sont pardonnés
Allah

a dit :

« Le Diable vous fait craindre
l'indigence et vous recommande des
actions honteuses; tandis qu'Allah vous
promet pardon et faveur venant de Lui.
La grâce d'Allah est immense et Il est
Omniscient.»

ﺍﻟﺸَّﻴْﻄَﺎﻥُ ﻳَﻌِﺪُﻛُﻢُ ﺍﻟْﻔَﻘْﺮَ ﻭَﻳَﺄْﻣُﺮُﻛُﻢْ ﺑِﺎﻟْﻔَﺤْﺸَﺎﺀِ ۖ
ﻭَﺍﻟﻠَّﻪُ ﻳَﻌِﺪُﻛُﻢْ ﻣَﻐْﻔِﺮَﺓ ً ﻣِﻨْﻪُ ﻭَﻓَﻀْﻼ ً ۗ ﻭَﺍﻟﻠَّﻪُ ﻭَﺍﺳِﻊٌ
ﻋَﻠِﻴﻢ ٌ

Sourate Al Baqarah, Ayat 268.

8-L'aumône est une preuve de
l'authenticité de la foi du serviteur :

le Messager d’Allah dit : "… L'aumône
est une preuve (de la foi)."

[Rapporté
par Mouslim]

posté par Abou-Houdeyfa dans http://
www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?
t=14881&highlight=

mercredi 11 février 2015

Sept catégories des femmes à ne pas épouser

Sept catégories des femmes à ne pas épouser

Al-Annânat - الأنانة

La femme qui couine, gémit, se plaint et « attache un bandeau autour de sa tête tout le temps » (elle se plaint de maux de tête ou d’une maladie, mais en réalité elle n’est pas malade, au contraire, elle fait semblant).

---> elle ne saura pas tenir son foyer

Al-Mannânat - المنانة

La femme qui accorde des faveurs, des cadeaux, etc, et dit alors à son mari (actuel ou futur): « J’ai fait telle ou telle chose pour vous ou pour votre compte ou à cause de vous. »

---> elle ne sera jamais reconnaissante envers son époux

Al-Hannânat - الحنانة

Les femmes qui aspire être ou implore pour son ex-mari ou les enfants de l’ex-mari.(relatif aux sentiments)

----> comment être marié à une personne qui aime et pense encore à son ex?? Elle ne sera point disposer à satisfaire son époux ( dans la vie de tous les jours )

Kayatul-Qafâ - كية القفا

Les femmes qui ont une marque de fabrique sur la nuque (c’est à dire a une mauvaise réputation ou des doutes à son sujet).

---->Bien sûr il n'est pas question ici de celles qui ont un passé pour lequel elle s'est repenti ! Mais il est important de s'assurer que la femme soit connu pour sa vertue , son bon comportement ... (tout comme pour l'homme)

Al-Haddâqat - الحداقة

Les femmes qui jettent leur dévolu sur les choses (c’est à dire toujours à la recherche de quelque chose à acheter, alors elle le désire et sollicite son mari afin de l’acheter)

----> elle va vous ruiner .De plus une femme trop attachée à dounia ne vous aidera pas dans vos affaires religieuses et par ailleurs elle ne sera jamaiss satisfaite de vous.

Al-Barrâqat - البراقة

Les femmes qui consacre beaucoup de son temps à l’amélioration de son visage ainsi que son embellisement, à tel point qu’il va paraitre fabriquer (non naturel, comme un objet).

---> trop superficielle et risque de narcissisme et égocentrisme. A trop s'occuper de son apparence , elle délaissera le reste

Ash-Shaddâqat - والشداقة

La femme qui parle trop.

----> a trop parler, on finit par dire des choses qu'il ne fallait pas et de plus elle risque de rapporter vos propos, vos secrets et votre vie conjugale.

Source :

Un manuel concis sur le mariage.
copié de sahab.fr

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Utheymin

lundi 2 février 2015

Les règles des croyances : sixième règle

Les règles des croyances :

Sixième règle:

Le croyant ou non, celui qui a grandi dans les lieux d'adoration ou été éduqué dans les caves de la débauche, lorsqu'ils sont frappés d'un malheur qui les dépasse et qu'ils ne peuvent repousser, ils ne chercheront pas protection auprès des créatures, mais plutôt auprès d'une force au delà de ces créatures, une force qu'ils ne voient pas mais qu'ils sentent par leur âme, leur coeur et par chacun de leurs muscles.
C'est ce qui arrive aux étudiants les jours des examens et à plusieurs malades quand la douleur s'intensifie et que le médecin devient impuissant.
Tous reviennent vers Dieu et l'adorent.
Est-ce que vous vous êtes demandés :
quelle est la raison de cela ?
Pourquoi celui qui rencontre une difficulté revient-il à Dieu ? Nous nous rappelons, tous , les jours de la guerre passée et celle qui l'a précédée, comment les gens venaient à la religion, et demandaient secours à Dieu, les présidents et les chefs allaient vers les lieux d'adoration et appelaient les militaires à la prière.
Lors de la deuxième Guerre Mondiale, j'ai lu dans la revue Al-Mukhtar un article traduit de Reader's Digest relatant l'histoire d'un jeune parachutiste (c'était l'époque des premiers parachutes) qui avait grandi dans une maison où personne n'invoquait Dieu, il avait étudié dans des écoles sans enseignements religieux et sans enseignants religieux, son éducation était matérialiste (laïque) comme les animaux qui ne savent que boire, manger ou s'accoupler.
Mais lorsqu'il a été parachuté pour la première fois, qu'il s'est vu en chute avant l'ouverture de son parachute, il s'écria : ô Dieu.
ô Seigneur, il invoquait Dieu et s'étonnait de l'origine de cette foi. La fille de Staline a écrit dans ses mémoires comment elle est revenue à la religion, elle qui avait grandi dans l'athéisme, s'étonnait de ce retour.
Il n'y a pas lieu d’étonnement, la croyance en l'existence de Dieu est au fond de chaque âme, c'est innée comme l'instinct sexuel.
L'homme est un animal religieux. Cette nature peut être "cachée" par les désirs, les envies et les besoins matériels, une fois secouée par les peurs, les dangers et les difficultés, la couverture disparaît et la nature religieuse réapparaît.
Ainsi le non croyant est appelé "Kâfir" qui signifie en langue arabe: celui qui cache.
Il est étonnant que j'ai trouvé l'appui de cette idée dans deux paroles éloignées dans l'espace et le temps, et aussi dans leur contexte et leur but, mais elles sont proches dans leur signification.
l'une de Râbi'a AdDawiyya(ï), l'autre d'Anatole France, qui dît dans l'exposé de son athéisme :
"l'individu croit à l'analyse de l'urine prouvant qu'il est diabétique" (à l'époque l'insuline n'était pas encore découverte).

On a annoncé à Rabi'a qu'un tel a apporté mille preuves de l'existence de Dieu, elle a sourit en disant : "une seule preuve suffit".
Laquelle ? Lui-dit-on.
Elle répondit :
"Si tu marches seul dans le désert, que tu fais un mauvais pas, que tu te retrouves dans un puits duquel tu ne peux sortir, que feras-tu ? II répondit :
"J'appellerai Dieu".
Elle dit : "voilà la preuve".
Au fond de l'âme de chaque homme se trouve la croyance en Dieu. C'est une vérité que nous, musulmans, connaissons car Dieu a informé qu'il a fait de la croyance la nature primordiale des hommes.
D'autres aussi l'ont sue. Durkheim, français célèbre, professeur de sociologie est auteur d'un livre sur l'évidence de la croyance en ['existence d'un Dieu. Personne ne peut vivre et mourir sans réfléchir à l'existence de Dieu, mais il se peut que l'insuffisance de sa raison ne lui permette de rencontrer l'Adoré absolu, il a adoré d'autres choses avec l'illusion que c'était Dieu, ou qu'elles rapprochaient de Dieu. Dans les moments difficiles et à l'heure du danger, il revient vers Dieu l'Unique et réprouve ces adorés.
Les associateurs de Quraïch adoraient Hubal, Allât, Al-'Uzza, des • pierres et des statues. Hubal était une statue d'agate, apportée par 'Amr Ibn Luhaï, de Al-Hummad).
On lui avait dit que c'était un Dieu puissant. Sur le chemin du retour, la statue, portée sur un chameau, est tombée et s'est cassée une main, il lui a fabriquée une main d'or.
Un Dieu qui se brise la main ! Malgré cela, ils l'adoraient !! Ils l'adoraient aux heures paisibles, mais lorsqu'ils prenaient le bateau, que les vagues déferlaient, qu'apparaissait le spectre du naufrage, ils ne disaient pas : O Hubal, mais plutôt :
O Dieu.

Cette attitude persiste jusqu'à nos jours, quand les bateaux font naufrage, que les feux s'enflamment, que le danger existe ou que la maladie s'accentue, tu vois les athées revenir à la religion. Pourquoi ?
Parce que la foi est innée. La definition la plus juste de l'homme est qu'il est un animal religieux.
Regardez ces athées matérialistes.
Pensez-vous que Marx ou Lénine, lorsqu'ils ont eu la certitude de leur mort ont appelé les "moyens de production" qu'ils déifiaient, ou ont-ils invoqué Dieu ?
Soyez certains qu'avant leur mort, ils ont invoqué Dieu mais c'était trop tard. Pharaon était hautain et orgueilleux, il disait :
"Je suis votre seigneur, le plus haut", quand il s'est noyé, il a dit : "Je crois qu'en vérité il n'y a de Dieu que Celui en qui ont cru les Enfants d'Israël.
Et je suis du nombre des Soumis" (V.90/S.10).
Le sentiment d'amour que vit l'amoureux est une preuve que la Foi est naturelle. L'amour est une image réduite de la Foi, une forme d'adoration. Les français<i) devenus en majorité non religieux, ont utilisé le mot "adoration" pour "l'amour".
Certains francisés, chez nous, les ont imité et écrivent dans leurs romans "il l'aime et l'adore" et "il l'a aimée jusqu'à l'adoration".
Ceci n'est dû qu'au fait que l'adoration est l'expression naturelle de ta croyance en Dieu, et que dans l'amour il y a une forme de croyance. L'amoureux obéit à sa bien-aimée, et répond à ses besoins.
L'amoureux fait fi de la colère des gens s'il a l'agrément de celle qu'il aime, il en est de même pour le croyant envers Dieu.
L'amoureux craint la colère de celle qu'il aime et accepte tout ce qui vient d'elle, il en est de même du croyant envers Dieu, L'amour est la preuve que la croyance est innée.

L’étroitesse des mots Cela ne signifie pas que l'amour de Dieu est de même nature que celui de l'amoureux.
L'amoureux obéit à celle qu'il aime, la craint.
Il est content chaque fois qu'elle est évoquée, et préfère sa satisfaction à celle des autres, il l'aime pour lui-même.
Si Laïla avait été frappée de lèpre transfigurant son visage, rongeant son nez et ses yeux, Qaïs ne l'aurait jamais approchée.
Voila la différence entre l'amour du créé et l'amour du Créateur. Ces deux types d'amour sont différents, mais les langues humaines sont incapables de contenir les sens spirituels, et utilisent le même mot pour plusieurs significations.
Nous disons :
"tel aime les paysages, les montagnes", "tel aime l'histoire", "tel aime le riz et la viande", "le père aime son fils", "le fou (Majnun) aime Laila", et "le croyant aime Dieu". Pourtant chaque amour diffère d'un autre.
Il en est de même du mot "beauté", nous utilisons le même mot pour désigner mille significations.
De même nous disons "Dieu entend et observe" et "tel entend et observe", c'est-à-dire qu'il n'est ni sourd, ni aveugle.
L'ouie de Dieu et Son observation ne ressemblent pas à celles de Ses créatures et rien ne Lui ressemble.
Tous les versets coraniques au sujet des attributs de Dieu sont de la sorte.

(La sixième règle stipule que la croyance en l'existence de Dieu est au fond de chaque âme - ndt).

vendredi 30 janvier 2015

Interprétation du verset 29 sourate 53

Interprétation du verset 29 sourate 53

فَأَعْرِضْ عَنْ مَنْ تَوَلَّىٰ عَنْ ذِكْرِنَا وَلَمْ يُرِدْ إِلَّا الْحَيَاةَ الدُّنْيَا

Ecarte-toi donc, de celui qui tourne le dos à Notre rappel et qui ne désire que la vie présente.

Dieu recommande à Son Prophète Mouhammad sallal-lahou alayhi was - sallam et lui dit:

«Ecarte-toi de celui qui refuse de nous prier» et qui tourne le dos à notre Rappel en s’éloignant de la vérité «et ne recherche que les plaisirs du siècle» car son désir et sa seule préoccupation sont ce bas monde et ce qu'il contient comme jouissances éphémères qui ne lui procureront aucun bien pour la vie de l’au-delà.

Aicha, la mère des croyants, - que Dieu l’agrée- rapporte que le Messager de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue- a dit:

«Le bas monde est la demeure du vagabond, le bien d'un fauché et c’est pour ce bas monde qu’un insensé fait fortune»
(Rapporté par Ahmed, Boukhari et Moûslim)111.

Et le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- invoquait souvent par ces mots:

«Grand Dieu, ne fais pas que ce bas monde soit notre seule préoccupation et le but de notre science».

Tafsir ibn kathir

jeudi 29 janvier 2015

Les règles des croyances Cinquième règle

Les règles des croyances

Cinquième règle

Lorsque les yeux ont vu le morceau de bois plié dans le verre d'eau, la raison ne s'est pas trompée. Lorsque les yeux ont pris pour eau le sable du désert, la raison a su qu'il s'agissait d'un mirage. Lorsque nous observons le magicien du cirque sortir de sa bouche cent mouchoirs, de ses manches vingt lapins, la raison reconnaît la tromperie. La raiso'n est donc devenue juge et son jugement est plus pertinent, mais peutelle juger toute chose et son champ s'étendre à l'infini? Pour saisir toute chose, la raison doit la situer dans le temps et l'espace, sinon elle ne peut la comprendre.
Si le professeur d'histoire  t'enseigne qu'une guerre a eu lieu entre les arabes et les perses, ni avant l'Islam, ni après l'Islam, tu ne peux le comprendre, ni lui donner raison.
Si le professeur de géographie tient le propos suivant : un lieu existe qui ne se trouve ni sur une plaine, ni sur une montagne, ni sur terre, ni sur mer, ni au ciel, en aucun lieu, tu ne peux le comprendre, ni lui donner raison. La raison ne juge que dans la limite du temps et de l'espace.
Son jugement ne couvre pas les questions liées à l'Esprit, la Prédestination et aux Attributs de Dieu. La raison est limitée, elle ne peut juger ce qui est illimité ni le contenir. Imagine l'éternité des croyants au Paradis ! I^a raison du croyant lui donne la certitude de cette réalité, fruit de l'information véridique. Ta raison peut-elle englober l'éternité ? Concentre toi sur ce point, tu trouveras que tu t'imagineras qu'ils vont rester au Paradis un siècle, deux siècles, cent siècles, un million, mille millions, puis ta raison s'arrêtera, impuissante et demandera : "et après" ? Elle veut mettre une limite à cela. Elle ne saisit pas l'infini et si elle suppose l'atteindre, elle se retrouvera dans le paradoxe. l^e célèbre philosophe allemand, Kant, a écrit un livre célèbre où il prouve que la raison ne peut juger que le monde de la matière. Ces propos de Kant, nos savants les ont tenus avant lui, répétés et prouvés à tel point qu'ils sont devenus une évidence admise.
En parler est même devenu des "paroles répétées".
Nos savants ont défini, avant lui, les "paradoxes de Kant" et ont prouvé avec des arguments mathématiques la fausseté du "cercle vicieux".

Parmi leurs preuves :

Trace deux traits en partant du point M (voir figure). Allonge chaque segment jusqu'à l'infini (oo), relie les deux segments par des traits équidistants (BC), (B1C1), (B2C2) ...jusqu'au segment (oo, oo). Ce segment liant les deux bouts (oo, oo) est-il limité ou illimité? Si tu réponds :
"ce segment est limité", on te dira :
"Ce segment se trouvent entre deux infinis. Comment peut-il être fini ? Par contre, si tu dis "qu'il est illimité", on te rétorquera, "ce segment" se situant entre deux points, comment peut-il être illimité? Il est limité et illimité, c'est un paradoxe.
C'est la preuve que la raison se déséquilibre si elle veut juger l'infini et tombe dans le paradoxe si elle cherche dans l'infini.

La cinquième règle affirme que la raison ne peut juger que les choses matérielles-et non ce qui est au-delà de la matière, le monde invisible (métaphysique).

Kant l'a prouvée dans son livre et nos savants l'ont affirmée avant lui, dans le livre "Charhu al-Mawâqif" "Commentaire des positions" de Seyid, l'épître "Al-Maqsad al-Asnâ" "Le meilleur objectif
d'Aï Ghazâli(1), et tous les livres de la théologie scolastique.

mardi 20 janvier 2015

Interprétation des versets 105 à 111 de la sourate 23 ( les croyants )


Interprétation des versets 105 à 111 de la sourate 23 ( les croyants )

Ne vous a-t-on pas récité nos versets? Sans doute, mais vous les avez traités de mensonges. (105) «Seigneur, diront-ils, nous avons été victimes d’un mauvais destin. Nous nous sommes comportés en égarés. (106) Fais- nous sortir de l’enfer, Seigneur. Et si nous retombons dans le péché, c’est alors que nous serons vraiment coupables» (107).

Dieu réprimande les damnés du Feu à cause des péchés qu’ils ont commis en transgressant les interdits.

«Ne vous a-t-on pas récité nos versets?» Sans doute, mais vous les avez traités de mensonges» En d’autre terme, Je vous ai envoyé mes Prophètes qui vous ont communiqué Mes Livres en vous montrant clairement les enseignements afin que nous n'ayez aucun argument comme H a dit ailleurs: «Tous ces Prophètes ont annoncé la nouvelle foi et ont averti pour ôter aux hommes toute espèce d’argument contre Allah» [Coran IV, 165].

Les incrédules avoueront:

«Seigneur, nous avons été victimes d’un mauvais destin. Nous nous sommes comportés en égarés». Nous n'avons aucun argument, nous nous en sommes détournés.
Notre misère nous a vaincus. Nous sommes des gens égarés.
Puis ils supplieront le Seigneur de les faire sortir de l’Enfer en promettant:
«Et si nous retombons dans le péché, c’est alors que nous serons vraiment coupables» Ramène-nous sur terre et si nous récidivons, nous serons des injustes et nous mériterons un tel supplice. Mais, hélas, ils n’en seront plus sortis car ils adoraient avec Dieu d'autres divinités tandis que les croyants lui vouaient un culte sincère.

«Restez dans les flammes et taisez-vous», leur répondra-t-on (108) Une partie de mes serviteurs disait: «Seigneur nous croyons en Toi, pardonne- nous, aie pitié de nous. Tu es tellement miséricordieux» (109) Ceux-là, vous les avez assujettis aux plus vils besognes. Quant à vous, vous trouviez superflu de m’invoquer. Ceux-là, vous les avez tournés en dérision. (110) Ceux-là, Je récompenserai leur patience et ils seront heureux (111).

Dieu répondra aux damnés de l’Enfer: «Restez dans les flammes et taisez-vous» Restez-y humiliés et ne m’adressez aucune parole car Je ne vous répondrai plus. Abdullah Ben Amr a dit: «Les damnés du Feu appelleront Malek- auquel Dieu a confié l’Enfer- et celui-ci restera quarante ans sans leur répondre. Puis il leur dira: «Vous y resterez». Comme cette réponse ne leur sera plus favorable, ils s’adresseront au Seigneur: «Nous avons été victimes d’un mauvais destin. Nous nous sommes comportés en égarés. Fais-nous sortir de l’Enfer, Seigneur. Et si nous retombons dans le péché, c’est alors que nous serons vraiment coupables». Dieu gardera le silence autant que la vie sur terre a duré sans leur répondre, puis II leur dira: «Restez dans les flammes et taisez-vous» Par Dieu, ces gens-là ne proféreront aucun mot, et on n’entendera que leurs soupirs et leurs expirations dans le feu de la Géhenne. Leurs voix rassembleront au braiment de l’âne». Quant à Ibn Mass'oud, il a commenté cela en disant: «Si Dieu désire de ne plus sortir aucun d’eux, Il change leurs visages et leur couleurs. Un croyant vient et les regarde sans pouvoir reconnaître personne d’entre eux. Un des damnés s’écrie alors: «O un tel fils d’un tel». Et l’homme de lui répondre: «Je ne te connais pas» C’est alors que ces damnés demandent à Dieu de les faire sortir comme il est cité auparavant. Ensuite Dieu leur rappelle les péchés qu’ils ont commis dans le bas monde et comment ils se sont moqués de ses bons serviteurs. Il leur dit: «Une partie de mes serviteurs disait: «Seigneur, nous croyons en Toi, pardonne-nous, aie pitié de nous, Tu es tellement miséricordieux. Ceux là, vous les avez assujettis aux plus viles besognes». Vous vous êtes moqués d’eux parce qu’ils m’imploraient au point d’oublier mon souvenir en les laissant, tandis que vous riiez. Dieu a dit aussi dans un autre verset: «Sur terre, les mécréants se moquaient des croyants. Les croisaient-ils, ils se les montraient du regard» [Coran LXXXIII, 29-30], Dieu parle ensuite de la rétribution qu’il va accorder aux croyants: «Ceux-là, Je récompenserai leur patience et ils seront bienheureux» Car ils seront sauvés du Feu et introduits au Paradis.

Tafsir ibn kathir

lundi 19 janvier 2015

Les règles des croyances : L’imagination

                                            Les règles des croyances 

Quatrième règles

                        L’imagination :

Si je ne peux voir, de la Mecque où je suis, ma maison à Damas, je peux me l'imaginer comme si je la voyais.
L'imagination complète les sens.
L'imagination a t'elle une limite ou est-elle illimitée ? Puis-je imaginer une chose que je n'ai pas saisi avec mes sens ? Selon les psychologues, l'imagination est de deux sortes : l'une référentielle, comme le fait d'imaginer ma maison à Damas alors que je suis à la Mecque, l'autre créative comme celle des poètes, conteurs, peintres et tous les autres artistes.
Observez les imaginations de ces artistes, ont-ils apporté une chose n'existant pas dans la réalité ? Celui qui a sculpté "Vénus" a-t-il apporté une
image nouvelle, ou a t-il rassemblé des morceaux de la réalité ? Il a pris le plus beau nez qu'il a vu, la plus belle bouche, le plus beau corps, les a rassemblés, il a, en fait, apporté du nouveau mais ce nouveau est composé de parties anciennes. Le sculpteur de la statue du "veau ailé Assyrien" au Musée de Paris, a posé la tête d'un homme sur le corps d'un veau, et lui a donné des ailes. Une image nouvelle, constituée de parties anciennes. Il en est ainsi de l'animal étrange qu'a imaginé Al-Qazwînî. Les imaginations des poètes quoiqu'elles puisent au fond de la métaphore, la comparaison, l'allusion, et dans les hyperboles, elle ne saurait être qu'une reconstitution de parties éparpillées dans la réalité. Si nous exagérons dans le mélange des différentes parties, nous trouvons que l'imagination elle-même, devient incapable de contenir cet assemblage. Prenez par exemple, une partie du monde des odeurs et une partie du monde des sons, dites tel chanteur a entonné une mélodie parfumée à l'eau de rose, ou tel parfum a une odeur de couleur rouge et proposez cette image à votre imagination, vous allez vous rendre compte que vous ne pouvez l'imaginer, bien que toutes ces parties sont du monde réel. Nous ne pouvons nous imaginer une mélodie parfumée, ou une odeur rouge et nous n'imaginons que les trois dimensions (longueur, largeur et hauteur), nous ne pouvons imaginez une quatrième dimension ni un cercle sans circonférence, ni un triangle sans angles. Comment pouvons nous donc imaginer le Jour dernier alors que c'est un monde différent du nôtre ? Vouloir s'imaginer la vie future c'est demander au foetus d'imaginer la vie d'ici-bas.
Si nous avions la possibilité de communiquer avec le foetus et lui celle de nous répondre, nous lui demanderions : qu'est ce que l'univers ? Il dirait : l'univers est cet ensemble de membranes qui me couvrent et ces obscurités qui m'entourent. Nous l'informerions que dans notre univers se trouvent le soleil et la lune, le jour et la nuit, la terre et la mer, la plaine et la montagne, des déserts arides, et des champs. Il ne comprendrait pas le sens de ces paroles, et même s'il les comprenait, il ne pourrait en imaginer la réalité.

C'est le sens du propos d'Ibn 'Abbas : "La vie d'ici-bas ne partage avec l'audelà que les noms des choses". Le vin dans l'au-delà est différent de celui de cette vie. Il en est de même du feu de l'Enfer et du pont placé au-dessus de celui-ci (Sirât).

La quatrième règle stipule que l'imagination humaine ne peut contenir que ce que les sens saisissent.

vendredi 16 janvier 2015

Interprétation des versets 32 & 33 de la sourate at_Tawba

Interprétation des versets 32 & 33 de la sourate at_Tawba:

يُرِيدُونَ أَنْ يُطْفِئُوا نُورَ اللَّهِ بِأَفْوَاهِهِمْ وَيَأْبَى اللَّهُ إِلَّا أَنْ يُتِمَّ نُورَهُ وَلَوْ كَرِهَ الْكَافِرُونَ

Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants.

هُوَ الَّذِي أَرْسَلَ رَسُولَهُ بِالْهُدَىٰ وَدِينِ الْحَقِّ لِيُظْهِرَهُ عَلَى الدِّينِ كُلِّهِ وَلَوْ كَرِهَ الْمُشْرِكُونَ

<<C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.>>




Les incrédules parmi les gens du Livre et les idolâtres veulent, par leurs bouches, éteindre la lumière de Dieu c’est à dire le message qu’apporte Mouhammad - qu’Allah le bénisse et le salue - qui dirige les hommes vers le chemin droit et la vérité, en créant les discussions et les mensonges.
Ils ressemblent à ceux qui veulent éteindre, en soufflant, les rayons solaires ou la lueur de la lune, mais ils échouent certainement parce que Dieu veut le communiquer au monde par l’intermédiaire de Ses Prophètes, nul ne pourra s’y opposer.
Dieu n’entend que compléter Sa lumière quelque répulsion qu’en aient les infidèles.

«C’est Lui qui a envoyé Son Prophète avec ses directives» 

qui renferment la foi, la religion vraie et la science utile. 


La Religion vraie signifie les bonnes œuvres qui n’apportent que le bien dans les deux mondes. Ceci dans le but de «faire triompher la véritable religion sur toutes les autres». A ce propos l’Envoyé de Dieu
- qu’Allah le bénisse et le salue a dit dans un hadith authentifié:
«Dieu m’a plié la terre de sorte que j’ai pu apercevoir ses orients et ses occidents, le royaume de ma communauté serait la partie pliée». (Rapporté par Mousüm).

Tamim Ad-Darimi -que Dieu l’agrée- a rapporté qu’il a entendu l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue - dire:
«Ce Message apparaîtra aux hommes comme ils sont la nuit et le jour.
Dieu ne laissera ni une maison ni une tente sans qu’il n’y fasse entrer cette religion pour fortifier tout croyant et humilier tout infidèle en rendant cette religion puissante et toute incrédulité humiliée». Et Tamim d’ajouter:

«J’ai constaté cette réalité chez moi en voyant ceux qui se sont cou- vertis jouir du bien, d’honneur et de puissance. Ceux qui sont restés in crédules ont subi une humiliation et dû payer le tribut». Dans le Mousnad, ‘Adiy Ben Hatem a rapporté «En entrant chez l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue - il me dit:

«Ô ‘Adiy, convertis-toi et tu seras sauvé» «Je lui répondis: «J’ai déjà embrassé une autre religion». Il répliqua: «Je connais ta religion mieux que toi.

- Àussi mieux que moi? m’exclamai-je.
- Certes oui, dit-il, n’as-tu pas embrassé «la Roukoussia» (c’est-à-dire ni chrétien ni sabéen) et tu t’empares du quart de la récolte de tes concitoyens?»
- Oui, répondis-je.
Il ajouta: «D’après les lois de ta religion cela ne t’est plus licite!
Je connais bien la raison qui t’empêche de te convertir à l’Islam? Tu vas sans doute répondre que seuls les faibles et les pauvres parmi les hommes ont embrassé cette religion, et les Arabes s’en sont débarrassés. Connais-tu la Hira?».
- Non, répliquai-je, je ne l’ai pas visité mais j’en ai entendu parler. Il poursuivit: «Par celui qui tient mon âme dans Sa main, Dieu réalisera sa décision. Tu verras la femme en palanquin voyager seule de Hira pour venir faire la circumambulation autour de la Maison sans être gardée par quiconque.

Tu t’empareras des trésors de Cosroès» - Cosroès Ben Hormuz? deman dai-je. - Oui, continua-t-il, Cosroès Ben Hormuz, de sorte que tu verras l’homme prendre des poignées d’argent cherchant à qui les offrir et ne trouvera personne qui veuille les accepter».

Plus tard ‘Adiy Ben Hatem a raconté:
«J’ai aperçu des femmes en palanquin venir de Hira faire les tournées processionnelles autour de la Maison sans aucune protection, et j’ai été parmi ceux qui se sont emparés de trésors de Cosroès Ben Hormuz.
Par celui qui tient mon âme en Sa main, la troisième prédiction sera sûrement réalisée parce que c’était l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue - qui l’avait an noncée».
Aicha -que Dieu l’agrée- a rapporté qu’elle a entendu l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue - dire: «La nuit et le jour ne prendront fin (c.à.d le jour de la résurrection) avant que Al-Lat et Al-Ouzza ne
soient adorées de nouveau».
Je lui dis: «O Envoyé de Dieu, après la révé lation de ce verset:
«C’est Lui qui a envoyé Son Prophète avec ses directives» j’ai cru que Dieu à Lui la puissance et la gloire fera triompher sa religion pour toujours?» Il répondit:' «Il sera ainsi le temps que Dieu voudra, puis II enverra un bon vent qui fera périr tout homme dont le cœur contiendra le poids d’un grain de moutarde de foi, et il n’en restera que ceux qui seront bons à rien et reviendront à la religion de leurs ancêtres» (Rapportépar Mousüm).

Tafsir ibn kathir

mardi 13 janvier 2015

Les règles des croyances

Troisième règle :

Quelle est l'étendue de la science saisie par les sens ? Peuvent ils saisir tout ce qui existe ?

L'âme et les sens face à ce qui existe sont à l'image d'un homme que le commandant a emprisonné dans une citadelle dont il a fermé les portes et les fenêtres, ne laissant que quatre trous dans le mur :

un trou à l'est donnant sur le fleuve, un à l'Ouest donnant sur la montagne, un au Nord donnant sur le palais et un au Sud donnant sur le stade.

Le prisonnier est l'âme, la citadelle le corps, les trous sont les sens:

la vue pour le monde des couleurs, l'ouie pour le monde des sons, le goût pour le mondes des saveurs, l'odorat pour le monde des odeurs, le toucher pour le monde des corps.

1 - Maintenant la question qui se pose : est-ce que chaque sens peut tout saisir ?
Le prisonnier lorsqu'il regarde par le trou donnant sur le fleuve, n'en observe qu'une partie, c'est aussi le cas de l'oeil lorsqu'il regarde le monde des couleurs. Je ne vois pas une fourmi à trois kilomètres, bien qu'elle existe. Je ne vois pas les bactéries dans un verre d'eau claire alors qu'il y en a des millions. Je ne vois pas les électrons qui gravitent autour de l'atome comme la gravitation des astres dans l'univers.

Cette fourmi a une voix que je n'entends pas car mon oreille ne capte que les vibrations de cinq à vingt milles hertz. Je ne sens pas l'odeur du sucre alors que la fourmi et la mouche le sentent et y courent. Les sens ne saisissent qu'une partie de leurs mondes.

2 - N'est-il pas possible qu'il existe entre le monde des couleurs, et celui des sons, un autre monde que je ne saisis pas car n'ayant pas le sens adéquat.

N'est-il pas possible qu'il existe entre le fleuve et la montagne un grand jardin que le prisonnier n'a ni vu, ni su, car il n'y a pas de trou dans la citadelle qui donne sur ce jardin. Lui est-il permis de le nier car il ne peut le voir.

L'aveugle de naissance peut à l'aide de l'ouie savoir que la mer est bleue et que la prairie est verte, mais il ne peut saisir le bleu ou le    
Vert.

Le sourd peut apprendre les notes musicales, mais il ne peut en saisir la réalité. L'aveugle a t-il le droit de nier l'existence de la couleur verte, et le sourd la réalité de la musique puisqu'ils ne les saisissent pas ?

Une pièce t'apparais totalement calme alors qu'elle contient toutes les chansons et les bruits qu'on émet aujourd'hui de toutes les stations de radio.

Tu ne les sens pas car ce n'est pas une couleur que tes yeux voient, ni un son que tes oreilles entendent. Ce sont des vibrations d'un autre type qui contiennent un son que ton oreille ne saisit pas.

Si tu apportes une radio, elle te les rend audibles.
Tu ne sens pas les faibles variations de la pression atmosphérique, mais si tu utilises un baromètre tu t'en rends compte.

Tu ne saisis pas non plus les basses fréquences alors que le radar les saisit.

Dans l'Univers, de nombreuses choses ne rentrent pas dans le domaine des sens, elles ne sont ni une couleur visible, ni un son audible, ni un inerte touchable, ni une odeur à sentir, ai-je le droit de les nier car mes sens limités ne peuvent les saisir ?

3 - Les sens sont-ils complets ? Les anciens limitaient le nombre des sens à cinq et n'imaginaient pas qu'on puisse en rajouter, mais il a été découvert actuellement d'autres sens que Dieu a mis en l'homme.

Toute chose qui peut augmenter est donc incomplète.
Je ferme les yeux, je tends la main ou je la serre, alors je sens qu'elle est tendue ou serrée sans que je l'ai vue ou touchée.

A l'aide de quel sens je l'ai sentie ? C'est ce qu'on appelle les "sens musculaires".

le sens la fatigue, l'épuisement, la nausée, la bonne humeur et la crispation sans recours à aucun des cinq sens mais à l'aide du "sens intérieur".

Je marche sans dévier, alors qu'un enfant trébuche lors de ses premiers pas. Une personne à vélo ou un équilibriste du cirque font des figures étonnantes, avec quel sens maintiennent-ils leur équilibre ?

Il existe un huitième sens, "le sens de l'équilibre" et je crois qu'ils ont découvert l'endroit où Dieu l'a placé, dans l'oreille interne, une matière liquide en petite quantité, assure cet équilibre. Je me rappelle que lors d'une expérience, ils l'ont enlevée à un lapin qui s'est mis à marcher comme s'il était ivre.

Cette troisième règle montre que nous n 'avons pas le droit de nier I 'existence de certaines choses pour la seule raison que nous ne la saisissons pas avec nos sens.

dimanche 11 janvier 2015

La science

La science 

Le Messager d’Allah sallal-lahou alayhi wa sallam a dit :

« Allah ne m’a point envoyé aux gens pour leur rendre la vie difficile ou pour souhaiter leur perte ; Allah m’a plutôt envoyé en tant
qu’enseignant et pour rendre la vie facile aux gens. »
Rapporté par Mouslim.

Le Messager d’Allah  sallal-lahou alayhi wa sallam  a dit :

« Celui qui emprunte un chemin menant à l’apprentissage d’une science, Allah lui facilite l’accès au paradis. »
Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.

  Le Messager d’Allah sallal-lahou alayhi wa sallam a dit :

« Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. »
Rapporté par Al-Hâkim et authentifié par Albâny.

Le Messager d’Allah sallal-lahou alayhi wa sallam a dit :

« La supériorité entre le savant et le dévot, est comme celle de la pleine lune sur le reste des astres. »

Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.

vendredi 9 janvier 2015

Tafsir verset 4 Sourate yunus

Toutes les créatures feront retour au Seigneur au jour de la résur rection sans aucune exception, car, comme II les a créées la première fois, Il les fera ressusciter et c’est une affaire qui Lui sera facile.

Une fois jugés, chaque individu sera rétribué selon ses œuvres dans le bas monde, avec équité et sans être lésé.

Quant aux incrédules, et à cause de leur impiété, «auront pour breuvage de l’eau bouillante» et seront exposés à un souffle brûlant sous une ombre de fumée chaude.

mercredi 7 janvier 2015

Tafsir des versets 7 & 8 de la sourate 39 Az zumar

Si les hommes mécroient et se montrent ingrats, qu’ils sachent que Dieu se passe largement d’eux et se suffit à Lui-même.

Moïse - paix sur lui- avait dit auparavant à son peuple:

«Si vous êtes ingrats, vous ainsi que tous ceux qui sont sur terre, [sachez] qu'Allah Se suffit à Lui-même et qu'Il est digne de louange.

[Coran XIV, 8],

Et dans un hadith divin (qoudousi), Dieu a dit en s’adressant aux hommes:

«O Mes serviteurs, si du premier au dernier homme ou djinn vous étiez aussi pervers que l’est celui d’entre vous au cœur le plus pervers, cela ne diminuerait en rien Mon Royaume»
(Une partie d’un long hadith rapporté par Mouslim).

* «Toutefois l’impiété des hommes le choque»

qui signifie en d’autre terme: l’ingratitude des hommes Lui déplait, «alors qu’il est sensible à leur reconnaissance»

qui lui est agréable et même II accorde largement à quiconque le remercie pour ses bienfants.

«Aucun âme ne répondra des fautes d’une autre»
car chacun portera le fardeau de ses péchés.
«- Vous ferez tous, retour à Allah» au jour du jugement dernier. «Il vous expliquera le sens de vos actions. Il lit dans les cœurs» et rien de ce que les hommes auront commis dans le bas monde ne Lui sera caché.

«Qu’un mal frappe l’homme et le voilà soumis, qui implore Allah».
Au moment de besoin et quand un mal quelconque touche l’homme, il invoque Dieu afin de l’écarter, comme II a dit aussi «Si un péril sur mer vous menace, c’est en vain que vous invoquez d’autres divinités qu’Allah.
Mais une fois qu’Allah vous a ramenés sains et saufs sur la rive, vous vous détournez de Lui. L’homme n’est qu’un ingrat»
[Coran XVII, 67].
Quand, ensuite, Dieu accorde à l’homme de Ses bienfaits, il oublie le mal qui l’a frappé ainsi que le sujet de son invocation, il se détourne alors de Dieu et de son invocation comme Dieu le montre quand II a dit:
«Qu’un malaise surprenne l’homme et le voilà qui nous appelle à son aide, quelle que soit sa position, couché, assis, ou debout.
A peine l’en avons-nous délivré, le voilà qui retourne à ses occupations comme si de rien n’était»
[- Coran X, 12]

Et d’autant plus, cet homme «donne à Allah des associés qui écartent de sa voie» pour égarer les hommes de la voie droite en lui reconnaissant des égaux.
Celui-là, Dieu lui donne un certain temps pour jouir de son incrédulité, mais en même temps II le menace qu’il sera voué à la Géhenne.

Tafsir Ibn Kathîr

I

lundi 5 janvier 2015

Les relations amicales et de voisinage

Les relations amicales et de voisinage 

Le Messager d’Allah salal-lahou alayhi was-sallam a dit :

« Il n’est pas deux hommes qui s’aiment en vue d’Allah, sans qu’Allah  n’aime plus celui dont l’amour envers son compagnon est plus intense. »

Rapporté par At-Tabarâny et authentifié par Albâny.

Le Messager d’Allah salal-lahou alayhi was-sallam  a dit :

« Les meilleurs amis auprès d’Allah sont ceux qui se comportent le mieux avec leurs amis, et les meilleurs voisins auprès d’Allah sont ceux qui se comportent le mieux avec leurs voisins. »

Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.

Le Messager d’Allah salal-lahou alayhi was-sallam a dit :

« N’aura pas vraiment la foi celui qui s’endort le ventre rassasié alors que près de chez lui son voisin est affamé. »

Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny.

Le Messager d’Allah salal-lahou alayhi was-sallam  a dit :

« Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. »

Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

Le Messager d’Allah  salal-lahou alayhi was-sallam a dit :

« La personne sera (au paradis ou en Enfer) avec ceux qu’elle aime. »

Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

Deuxième règle : Les règles des croyances

Les règles des croyances

Deuxième règle :

II existe des choses que nous n'avons jamais vu, ni toucher, et pourtant nous avons la certitude de leur existence.
Nous avons la certitude de l'existence de l'Inde et du Brésil sans que nous les ayons visités.

Nous avons la certitude qu'Alexandre a conquis la Perse, qu'Al-Walîd Bnu 'Abd Al-Malik a construit la Mosquée Ommeyade, nous n'avons assisté ni à ces batailles , ni à la construction de cette Mosquée.

Si chacun d'entre nous réfléchit à ses propres certitudes, il s'apercevra que celles qu'il n'a pas vu sont plus nombreuses que celles qu'il a vu, surtout au sujet des royaumes, des pays et des événements historiques passés et actuels.

Comment ai-je eu la certitude de l'existence de ces choses, alors que je ne les ai pas saisies par mes sens?

J'en ai eu la certitude à partir du moment où des groupes les ont rapportés de la part d'autres groupes, sans qu'on puisse imaginer la possibilité de leur connivence sur l'invention de ces événements et leur transmission mensongère.

La deuxième règle peut s'annoncer comme suit :

la certitude résulte des sens mais aussi de l'information transmise par un homme véridique.

dimanche 4 janvier 2015

Les bienfaits des dattes

Dans l’antiquité et selon le Coran, Allah a
demandé à Marie la vierge de manger les dattes
lors de son accouchement de Jésus en disant
dans la sourate de Mariam, verset 25:
« Secoue
vers toi le tronc du palmier, il fera tomber sur toi
des dattes fraîches et mûres. Mange et bois et
que ton œil se réjouisse » : cela était dans le but
de lui faciliter l’accouchement.
Mouhamad (sallal-lahou alayhi was-sallam) aussi recommandait au gens
de consommer les dattes surtout pour rompre le
jeûne en disant :
« Si l’un d’entre vous veut
rompre le jeûne, qu’il le fasse avec des dattes
parce qu’elles sont une bénédiction et s’il ne
trouve pas de dattes, qu’il rompe le jeûne avec
de l’eau parce qu’elle est une purification »,
rapporté par les imams Abou-Daoud et
Attirmidhi.
Le prophète Mouhamad (sallal-lahou alayhi was-sallam)  disait aussi : «
Donnez à manger à vos femmes des dattes, car
toute femme qui mange des dattes aura un
enfant indulgent ».
Et effectivement, les expérimentations
scientifiques ont confirmé que les dattes sont
une vraie recharge énergétique. Elles contiennent
des substances stimulantes, énergétiques et des
fibres qui aident à éviter la constipation et qui
servent à renforcer l’utérus de la femme surtout
pendant les derniers mois de grossesse.
Ces substances aident aussi à faciliter les
contractions pendant l’accouchement d’un coté,
et d’un autre, les dattes représentent la meilleure
alimentation pour l’accouchée et pour la
nourrice.
Les scientifiques ont découvert aussi que les
substances qui se trouvent dans les dattes ont la
capacité d’éliminer la tristesse et la mélancolie
surtout pour la femme qui allaite son bébé et par
conséquent son lait devient de plus en plus
bénéfique.
Dans la tradition musulmane, la sunna, les dattes
sont recommandées à la maison, car elles
peuvent subvenir d’une manière miraculeuse aux
besoins du corps humain.
Pour finir, on peut dire que ces informations ne
représentent qu’une partie infime des avantages
de la datte.

Source : www.firdaous.com

Les règles des croyances Première règle :

Les règles des croyances

Première règle :

Je ne doute pas de ce que je saisis par mes sens, c 'est une évidence rationnelle admise.
Cependant, nous observons que :
Si je marche dans le désert à midi, que je vois une mare d'eau rayonnante, lorsque J'y arrive, je ne trouve que du sable, c'est un mirage.

Je pose un stylo droit dans un verre d'eau je le vois plié mais il n'en est rien. 
Après une soirée où la discussion a porté sur les génies et les démons, une personne rentre chez elle, si le chemin est désert et obscur, elle est effrayée, son imagination est vaste, elle voit devant elle un génie ou un démon, l'observe et sent sa présence, alors qu'il n'y a rien de tout cela.
Les magiciens et les charlatans exposent des bizarreries que tu observes et qui n'ont pas d'existences.
Les sens peuvent se tromper, se leurrer et s'illusionner.
Est-ce pour cela que je doute de l'existence de ce que je saisis par mes sens ? Non, car si je doute de ce que je vois J'entends et je sens, les choses réelles et Imaginatives vont s'entremêler Je serai comme un fou. Mais j'ajoute une autre condition, afin que résulte la science (ou la certitude) de l'existence de ce que je sens :
la raison ne doit pas juger après des premières expériences, que ce que je sens n'est qu'illusion ou tromperie.

La raison se trompe une première fois, prend le mirage pour de l'eau, si elle le voit une deuxième fois elle saisit qu'il s'agit d'un mirage. Après une première expérience, la raison juge que le stylo est droit même si pour l'œil il apparaît plié.

Les sens se trompent ou s'illusionnent dans des choses limitées, dénombrées et connues, ce qui n'annule pas la règle et ne l'influence pas.

samedi 3 janvier 2015

L'évidence et la croyance

L'évidence et la croyance

Une partie de la "science théorique" nécessite une preuve qui ne peut être saisie par le toucher ou l'observation, qui devient communément connue du savant comme de l'ignorant, du plus âgé ou du plus jeune, elle est alors proche de la "science évidente".
Savoir que la "partie est plus petite que l'ensemble", qu'une galette diminuée est plus petite qu'une galette entière, ce sont des vérités qui sont à l'origine une "science théorique" nécessitant une preuve, niais personne n'en doute et n'en demande la preuve.
Quand tu retires à un enfant un morceau de chocolat et que tu le lui rendes diminué, il ne l'accepte pas. Si tu essaies de le convaincre que c'est encore plus grand, il ne sera pas convaincu, car le fait que "la partie est plus petite que l'ensemble" est une évidence.

Le fait qu'une chose soit elle même est une évidence. Si quelqu'un te dit:

"prouve moi que le stylo que tu portes n'est pas une cuillère à thé", tu lui dis : "c'est une évidence, ne nécessitant aucune preuve, car le stylo est un stylo".
Les évidences sont des vérités rationnelles, acceptées de tous, à leur sujet personne ne demande de preuves.
Si l'évidence pénètre la raison, s'y installe, influence l'intuition et le sentiment, oriente la pensée de l'individu et ses actes, elle est alors appelée :
Foi, et y croire est appelée :
croyance.
Nous savons que l'homme peut croire tantôt à la vérité, tantôt au mensonge.
Nous assistons ces jours-ci, à des adeptes des courants déviés, et des faux principes, qui s'y identifient corps et âme, s'y attachent dans le fond et la forme, et qui investissent leur avoir et leur vie pour la réussite et la protection de ces principes, les appelle-t-on pour autant des "croyants" ? Dans l'absolu, non, mais nous pouvons les qualifier de croyants en y ajoutant le mensonge auquel ils croient, comme l'indique cette parole de Dieu :
"N'as-tu pas vu ceux-là à qui leur part du Livre a été donnée, ajouter foi à la magie et au rebelle " (V.51/S.4).
Nous pouvons également utiliser le terme croyance restreint par l'adjectif, comme cette parole de Dieu :
"Et la plupart d'entre eux ne croient pas en Dieu, sauf à faire des codieux" (S.l2/V.106).

La Foi, au sens particulier, qui sans restriction n'évoque que Dieu, n'indique que Lui, le sens voulu chaque fois qu'est utilisé le mot Terminologies Foi, ou ses dérivés, dans le Livre (le Coran - ndt), la tradition du prophète ou par les savants, signifie :

- La croyance en Dieu, Seigneur Unique
- Le Maître, Décideur, Agissant

- Le Dieu, le Seul adoré, point
d'associé à Lui dans l'adoration

- La croyance en tout ce qu'il a révélé à Son Prophète au sujet des anges, des envoyés, du Jour dernier et de la prédestination au bien ou au mal.

Celui qui possède cette Foi est le croyant, s'il en manque une partie, en renie, en doute, il perd la qualité de la croyance, et n'est plus compté au nombre des croyants.

vendredi 2 janvier 2015

2ème partie : Qu'est-ce que l'islam ? Comment y rentrer ?

2ème partie :

Qu'est-ce que l'islam ?
Comment y rentrer ?

Premièrement :

Accomplir le marin deux rak'a (1), invoquer Dieu, Lui demander de Ses biens et chercher protection auprès de Lui contre Son châtiment.

(1)Rak'a est l'unité de mesure des prières musulmanes, die comporte des gestes et des paroles bien définis - net

II doit faire ses ablutions, laver certains de ses membres ou tout son corps si nécessaire.
Au milieu de la journée, quatre rak'a, puis quatre autres, puis trois au coucher du soleil et quatre dans la nuit, ce sont les prières obligatoires, leur accomplissement nécessite moins de trente minutes dans la journée.
Aucun lieu n'est exigé pour les accomplir.
La présence d'une autre personne (un religieux) n'est pas nécessaire pour qu'elles soient valables.
Il n'y a point d'intermédiaire dans les prières (et d'ailleurs dans toutes les adorations) entre le musulman et son Seigneur.

Deuxièmement :

II existe un mois déterminé dans l'année durant lequel le musulman avance son petit déjeuner pour le prendre à la fin de la nuit au lieu d'être au début du jour, et retarde son déjeuner jusqu'au coucher du soleil.
Durant la journée, il s'abstient de manger, de boire et d'avoir des relations intimes. Il en résulte un mois de pureté pour son âme, un repos pour son estomac, une éducation de son comportement et une bonne santé.
Ce mois devient un aspect de regroupement autour du bien et une équité du niveau de vie.

Troisièmement :

S'il lui reste après ses dépenses, une quantité déterminée de bien, épargnée durant une année sans qu'il en est besoin, il a le devoir de verser, après l'écoulement de cette année, la somme équivalente à 2^5 % aux pauvres et aux nécessiteux, il n'en ressentira pas le poids, elle constituera une aide importante aux nécessiteux, un pilier de solidarité sociale, et une guérison.
contre la maladie de la pauvreté, qui est la pire de toutes les maladies.

Quatrièmement :

L'Islam a planifié pour la société islamique des rencontres périodiques :

- Une réunion, à l'image d'une rencontre de quartier, qui se tient cinq fois par jour, comme les séances des cours de l'école, c'est la ^prière en groupe".
Chaque membre consolide sa soumission à Dieu en se tenant debout devant Lui.
Les fruits de cette rencontre sont : les plus forts aident les plus faibles, les savants enseignent aux ignorants, les riches soutiennent les pauvres.
Cette réunion ne dure qu'un quart d'heure.
Elle ne retarde ni le travailleur, ni le commerçant.
Si la réunion a lieu et qu'un musulman s'absente en accomplissant la prière chez lui, il n'est pas puni mais il a manqué la récompense d'avoir assisté à la réunion.
- Une rencontre des conseils de quartier se tient une fois par semaine, c'est "la prière du Vendredi", elle dure moins d'une heure.
Y assister est obligatoire pour les hommes.
- Une rencontre, comparable à celle d'une ville se tient deux fois par an, c'est "la prière de la fête", y assister n'est pas obligatoire, elle dure moins d'une heure.
- Une rencontre, comme le Congrès Populaire Général, a lieu chaque année dans un endroit précis.
En vérité, c'est un séminaire d'orientation, d'éducation physique et intellectuelle.

Le musulman, s'il en a la capacité, a l'obligation d'y assister une fois dans sa vie, c'est le "Pèlerinage".

Ce sont les adorations de bases qui incombent au musulman.

Qu'est-ce que l'islam ? Comment y rentrer ?

Qu'est-ce que I’Islàm ? Comment y rentrer ?

Tout courant de pensée, bon ou mauvais, toute association, utile ou
nuisible, et tout Parti œuvrant pour le bien ou pour le mal.
tous ont des principes, des fondements, et des croyances qui fixent leurs buts, orientent leur cheminement et tiennent lieu de statuts pour leurs membres et leurs adeptes.
Quiconque veut devenir membre d'une association, commence par analyser ses "principes". S'il les accepte et croit en leur véracité, et qu'il n'y doute point, demande F "adhésion".
Il a alors l'obligation de respecter les statuts, de payer la cotisation fixée par le règlement ( intérieur ) et de montrer par son comportement son attachement à ces principes, il doit se les rappeler en permanence, n'accomplir aucun acte les contredisant, mais plutôt être un bon exemple et un membre effectif de cette association.
L'adhésion à une association nécessite une connaissance de son règlement, une croyance en ses principes, un respect de ses décisions, un comportement conforme à ses lois.
C'est une situation générale qui s'applique à l'Islam.
Celui qui veut entrer en Islam doit en premier lieu accepter ses bases rationnelles. jusqu'à ce qu'elles deviennent pour lui une croyance. Ces bases reviennent à croire que ce monde matériel n'est pas toute chose, et la vie d'ici-bas n'est pas toute la vie.
L'homme existait avant sa naissance et continuera à exister après sa mort. Ce n'est pas lui qui se donne l'existence, il existait avant de se connaître lui-même (durant sa vie foetale - ndt).
Ce ne sont pas non plus les créatures inertes autour de lui qui lui ont donné l'existence.
car il a une raison et elles n'en ont pas.
C'est Dieu l'Unique, qui l'a créé ainsi que ce qui l'entoure.
Lui seul donne la vie ou la mort.
II a créé toute chose, et s'il veut.
II peut l'anéantir.
Ce Dieu ne ressemble à aucune chose de ces mondes. Ancien, II n'a pas de début.
Éternel, II n'a pas de fin.
Puissant, pas de limites à Sa puissance. Savant, rien n'échappe à Son savoir ; Juste, mais Sa Justice Absolue ne peut être jugée par les critères de la justice humaine. C'est Lui qui a établi les lois que nous appelons "lois de la nature" ; II a créé chaque chose avec mesure, et a précisé depuis l'éternité ses détails et ses différences, et tout ce qui lui adviendra (concernant les vivants et les inertes) de mouvement ou de repos, de stabilité ou de mutation, d'action et d'inaction.
Il a donné à l'homme une raison par laquelle il juge beaucoup de choses mises à disposition.
Il lui a donné une raison lui permettant de choisir et la volonté de réaliser ses choix.

Il a créé après cette vie éphémère une vie continuelle dans l'au-delà où le bienfaiteur trouvera sa récompense et le malfaiteur sa punition.

Ce Dieu est Unique et Un, II n'a pas d'associé qu'on adore avec Lui, n'a pas d'intermédiaire qui rapproche de Lui ou intercède auprès de Lui, sans Son agrément ; l'adoration sincère sous tous ses aspects Lui est réservée, à Lui seul.
Dieu a créé des créatures matérielles visibles, qui peuvent être saisies par les sens, et d'autres invisibles pour nous, dont certains sont inertes et d'autres vivants et responsables. Parmi les vivants, il y a ceux destinés au bien, ce sont les anges, d'autres uniquement au mal, les diables, d'autres sont un mélange: iI y a les bons et les mauvais, ce sont les hommes et les djins.

Dieu désigne des hommes et leur révèle Sa législation par l'intermédiaire de l'ange Gabriel afin qu'ils la transmettent aux hommes, ce sont les Envoyés.

Ces législations révélées du ciel sont dans des livres et des feuilles, la plus récente abroge ou rectifie la plus ancienne.

Le dernier de ces livres est le Coran ; ceux qui l'ont précédé ont subi des changements, ont été perdus ou oubliés, le Coran est resté intact. Le sceau des Prophètes et des Envoyés est Muhammad Ibn 'Abd'Allah, arabe et Quraïchite, il est venu clore les messages, aucun Prophète après lui. Le Coran est la constitution de l'Islam, celui qui ajoute foi à sa révélation divine et qui y croit globalement, est appelé croyant. Seul Dieu connaît la sincérité de cette foi, les hommes ne pénètrent pas les cœurs et ne savent pas ce qu'ils recèlent. De ce fait, afin que ce croyant devienne membre de la communauté, il doit déclarer cette foi en prononçant les deux attestations suivantes :

"J'atteste qu'il n'y a de Dieu si ce n'est Dieu Lui-même et j'atteste que Muhammad est le Messager de Dieu". Lorsqu'il les prononce, il devient musulman, "citoyen" authentique de l'Etat musulman, ayant tous les droits.
Il doit accepter d'accomplir les devoirs que lui demande l'Islam.

Ces devoirs (ou actes religieux) sont peu nombreux, faciles, n'entraînant ni grande peine et ni gêne.

Qu'est-ce que la mort ? Quelle est sa vraie nature ?

Qu'est-ce que la mort ? Quelle est sa vraie nature ?

La vie de l'homme est faite de plusieurs étapes :

• L'état fœtal 
• la vie d'ici bas
•  le monde intermédiaire (barzakh) entre cette vie et la vie future, de l'instant de la mort jusqu'au jour de la Résurrection.
• l'étape éternelle :
c'est la vie véritable, celle du jour dernier.
Le rapport d'une étape à celle qui la précède est comparable au rapport de cette étape à celle qui la suit. La grandeur de cette vie comparée à l'étroitesse du ventre de la mère est comparable à l'étendue du "monde intermédiaire" par rapport à cette vie. Il en est de même de l'étendue du jour dernier comparée au "monde intermédiaire".
Le fœtus pense que sa vie se limite au ventre de sa mère.
S'il raisonnait, pensait et pouvait répondre aux questions, il dirait que sa sortie de ce ventre est vouée à une mort certaine.
Si dans le ventre se trouvaient deux jumeaux, que l'un deux naissait avant l'autre, celui qui l'aurait vu descendre et le quitter, penserait qu'il est mort et qu'il est enterré dans les profondeurs.
Si le fœtus voyait son placenta, qui lui recouvrait le corps Jeté à la poubelle, il penserait qu'il s'agit de son frère et le pleurerait comme la mère qui voit le corps de son fils qu'elle protégeait de la poussière, enfoui dans la terre.
Elle ne sait pas que ce corps est comparable à ce placenta, c'est comme une chemise devenue sale puis enlevée, un vêtement usé, devenu inutile.
C'est ça la mort, une "nouvelle naissance", une sortie vers une étape plus longue et plus accueillante que celle de cette vie. Cette vie n'est autre qu'un chemin où nous sommes semblables à un immigré vers l'Amérique. Il choisit bien sa cabine dans le bateau, tient à sa tranquillité et en prend soin, mais, dépensera t'il tout son argent pour renouveler sa literie et sculpter ses murs, pour arriver en Amérique sans le sou ? Ou plutôt dira t'il : je resterai une semaine dans cette pièce Je me suffirai de peu et j'économiserai mon argent afin de meubler la maison que j'habiterai en Amérique, c'est elle ma demeure. Savez-vous ce que représente cette vie comparée à l'au-delà? Depuis environ quinze ans.
les États-Unis avaient annoncé un essai nucléaire dans une petite île de l'océan pacifique, habitée par quelques centaines de pêcheurs. Les États-Unis leur ont demandé d'évacuer leur maison en échange d'une maison meublée dans le pays de leur choix.
Une date fut fixée pour qu'ils se préparent et qu'ils recensent leur avoir afin que les avions puissent les transporter. Certains se sont déclarés prêts à l'évacuation et ont donné leur inventaire avant la date prévue, d'autres ont négligé et ajourné jusqu'à l'approche de la date, d'autres encore ont déclaré que c'était pur mensonge, que les États-Unis n'existaient pas dans cet univers, que la vie se limitait à leur île, qu'ils ne l'abandonneraient pas. Ces derniers ont oublié que cette île allait être réduite en ruines et en poussières. C'est là l'exemple de cette vie.
Le premier groupe est l'exemple du croyant qui réfléchit à l'au-delà et se prépare à la rencontre de Dieu, par le repentir et l'obéissance continue. Le deuxième est l'exemple du croyant, négligeant et pécheur.
Le troisième est l'exemple du mécréant matérialiste qui dit :
notre vie est uniquement cette vie là, pas une autre vie après elle, la mort n'est qu'un long sommeil, un repos continu et une disparition certaine.

Ces propos ne signifient nullement que l'Islam demande au musulman de renoncer une fois pour toute à cette vie, de s'en laver les mains, d'habiter les Mosquées et de ne plus en sortir, ou de se réfugier dans une grotte et y passer sa vie, non !!! Au contraire, l'Islam demande aux musulmans d'être des guides pour les civilisés, les plus riches, et les meilleurs savants dans toutes les sciences.

L'Islam demande à chaque musulman de respecter le droit de son corps à la nourriture et au sport ; le droit de son âme au divertissement, à la détente et au plaisir licite ; le droit de sa femme à la protection et à la bonne compagnie ; le droit de ses enfants à l'éducation, à l'orientation et à l'affection ; le droit de la société à son travail au service du bien ; de même il doit respecter le droit de Dieu, par la croyance en Son Unicité et à Son obéissance.
Le musulman collecte les richesses mais de manière licite, profite des biens permis, et vit de la meilleure manière, à condition que sa foi en l'Unicité reste pure non entachée d'associationnisme visible ou caché. Son Islam doit rester véridique :
abandonnant les interdits et accomplissant les devoirs. L'argent doit se trouver dans ses mains et non dans son coeur.

Le musulman ne compte pas sur son avoir mais sur son Seigneur. La satisfaction de Dieu doit être son objectif et son désir.

jeudi 1 janvier 2015

Que signifie la raison ?

Que signifie la raison ?

C'est une restriction ou une chaîne. Le mot arabe ‘Aql (raison) est de la même racine que le mot (Al-‘lqâl) qui signifie la corde qui attache le chameau.
De même le mot arabe Al-Hikma (sagesse) est proche du même sens, il vient de Hakamatu ad-Dâba qui signifie chaîne.
La civilisation est une chaîne (ou restriction) car elle ne te laisse pas agir comme tu le veux, mais t'impose de respecter les droits des gens et les coutumes de la société. La justice est une chaîne car elle fixe la limite de ta liberté là où commence celle de ton voisin.
Les péchés sont délicieux puisqu'ils conviennent à la nature de l'âme. Tu trouves un bon goût à la médisance et tu y participes car elle te donne le sentiment que tu es meilleur que celui dont on parie en mal.
Le vol est délicieux puisqu'il permet de gagner des biens sans efforts et sans fatigues.
L'adultère est délicieux car il est satisfaction des passions et des désirs de l'âme.

La tricherie durant les examens est délicieuse puisqu'elle permet de réussir sans efforts.
La fuite du devoir, quel qu'il soit, est délicieuse pour l'âme car elle procure le repos et la paresse. Lorsque l'homme pense et utilise sa raison, il trouve que cette liberté provisoire ne vaut pas le long emprisonnement dans la Géhenne et que cette jouissance interdite ne vaut pas le châtiment qui la suivrait.
Qui accepterait ce pacte légalisé auprès d'un notaire :

Durant une année, nous lui donnerons tout ce qu'il désire comme argent, nous le ferons habiter dans le palais de son choix, dans le pays de son choix, nous le marierons avec les femmes qu'il souhaite; deux, trois, quatre avec la possibilité de divorcer le soir et de se remarier le lendemain, nous ne lui refuserons rien.
Mais une fois l'année écoulée, nous le pendrons jusqu'à sa mort. Ne dira-t-il pas :
"Que soit maudit et éloigné un plaisir suivi d'une mort !". Ne s'imaginera-t-il pas l'heure de la pendaison et se rendra compte qu'il ne lui reste plus rien de ces plaisirs ? La douleur de la pendaison dure quelques minutes, alors que le châtiment du jour dernier est d'une longue durée.

Chacun d'entre nous a commis un péché dans sa vie et a trouvé du plaisir à ce péché.
Le moindre plaisir est la jouissance du lit au lieu de se lever pour la prière de l'aube.
Que reste-t-il de ce plaisir que nous avons ressenti il y a vingt ans ? Chacun de nous a contraint son âme à accomplir un devoir et en a supporté la douleur dont la moindre est la faim et la soif durant Ramadan.
Que restet-il de la douleur de la faim durant le Ramadan, jeûné vingt ans auparavant ? Rien.

Les plaisirs des péchés sont passés, restent leur punition.
Les douleurs des obéissances à Dieu sont passées, restent leur récompense.

A l'heure de la mort, que nous restera t'il de tous les plaisirs auxquels nous avons goutté, et de toutes les douleurs que nous avons supporté ?
En vérité, chaque croyant veut se repentir et revenir à Dieu, mais il repousse et ajourne.
Moi-même je disais :
lorsque j'accomplirai mon pèlerinage je me repentirai et je reviendrai à Dieu.
Puis j'ai accompli le pèlerinage et je ne me suis pas repenti, fa je disais : lorsque j'aurai quarante ans, je me repentirai et je reviendrai à Dieu. Je les ai eus et je ne me suis pas repenti.
J'ai dépassé la soixantaine et je ne me suis pas repenti.
J'ai vieilli et je ne me suis pas repenti.
Cela ne veut pas dire que j'accomplis les interdits et les turpitudes, non, par la Grâce de Dieu. Cela signifie que l'homme espère pour lui la sainteté, mais il ajourne, il pense que la vie est longue et puis voilà la mort qui le frappe brusquement.
Moi-même j'ai vu la mort à deux reprises.
J'ai connu le sentiment de la mort. J'ai regretté chaque minute écoulée en dehors de l'adoration de Dieu.
Eh oui, par Dieu, lorsque j'ai survécu, je suis resté sur ce sentiment plusieurs mois.
Je suis devenu un saint.
Puis de nouveau je me suis plongé dans les tribulations de la vie. J'ai oublié... j'ai oublié la mort.

Tous nous oublions la mort.
Nous voyons chaque jour des morts, mais pensons que nous ne mourrons pas.
En pleine prière du mort, nous pensons à la vie d'ici-bas, chacun d'entre nous pense que la mort est inscrite sur tous sauf sur lui-même. L'homme sait pertinemment que cette vie le quittera et qu'il la quittera.
Quoi que l'homme vive, il mourra.
Qu'il vive soixante ans, soixante dix ans ou cent ans, ne s'épuisent-ils pas ? Ne connaissez vous pas quelqu'un qui a vécu cent ans puis qui est mort ?

Noé a passé neuf cent cinquante années à exhorter son peuple.
Où es Noé ? La vie d'ici bas lui est elle demeurée ? A-t-il échappé à la mort ?

Si la mort est inéluctable, pourquoi ne pas y réfléchir et s'y préparer.

Celui qui a un voyage dont la date n'est pas fixée, ne s'y prépare t'il pas afin de répondre dès qu'on l'appelle ? J'ai observé (l'été dernier où j'étais à 'Amman) les enseignants jordaniens qui avaient signé un contrat de travail avec le Royaume d'Arabie Saoudite.
Ils ont été informés que des avions allaient les transporter et qu'ils devaient s'y préparer.
Parmi eux, se trouvait celui qui avait préparé son passeport et sa valise, qui avait fait ses adieux et avait mis à côté de lui ses vêtements de voyage.
Il était prêt à répondre à tout moment.
Parmi eux, se trouvait celui qui avait négligé et ajourné ses préparatifs jusqu'à sa convocation, il s'écria : accordez-moi le temps de faire mes courses, de dire au revoir à ma famille au village et de retirer mon passeport.
Mais ils ne lui ont accordé aucun délai et sont partis sans lui. De même.

L'ange de la mort ne le laissera pas, il le prendra de force, malgré son refus, il ne lui accordera ni une heure, ni une minute, ni un instant.

L'ange n'a pas le pouvoir de lui accorder un délai.

Aucun d'entre nous ne connaît l'heure où l'ange de la mort viendra le prendre.

Qui sommes-nous ? Qui est l'homme ?

Qui sommes-nous ? Qui est l'homme ?

L'homme est un être particulier, il a une partie des anges, des diables et des animaux.
Si l'homme se donne à l'adoration, si son coeur est pur au moment de l'imploration de Dieu et s’ il goutte à la saveur de la foi dans les moments de Grâce, alors la nature angélique l'emporte devient comparable aux anges qui ne désobéissent pas à Dieu dans ce qu'il leur ordonne et accomplissent ce qui leur est demandé.
Si l'homme renie son Créateur, devient mécréant ou Lui associe autrui dans l'adoration, alors c'est la nature diabolique qui prend le dessus.
Lorsque la colère l'emporte, qu'il a les nerfs tendus, que son sang bouillonne, que ses muscles sont crispés et qu'il n'a plus qu'un seul souhait, celui de tenir son rival, le mordre, y enfoncer ses ongles, lui serrer le cou avec ses doigts et l'étrangler, puis le fouler aux pieds. Dans cette situation, c'est la nature d'animal sauvage qui l'emporte, rien alors ne le distingue d'un tigre, ou d'un grand léopard.
Lorsque la faim le "mord", que la soif le tourmente, que tous ses espoirs se cristallisent dans du pain pour remplir son estomac, un verre pour calmer sa soif ; ou lorsqu'un désir sexuel en devient maître, que son sang bouillonne, que ses nerfs en brûlent, et que sa tête est remplie de fantasmes et de souhaits ; alors dans les deux situations, c'est la nature bestiale qui l'emporte. Il est alors comme un cheval reproducteur, un âne ou tout autre animal.
C'est la vraie nature de l'homme :
il a une prédisposition pour le bien et une prédisposition pour le mal, Dieu lui a donné les deux possibilités, octroyé la raison qui lui permet de les distinguer, et la volonté qui lui donne la capacité de concrétiser l'une de ces deux possibilités.
S'il utilise bien sa raison dans le discernement, sa volonté dans l'exécution et qu'il développe sa prédisposition pour le bien jusqu'à ce que le bien devienne sa qualité et qu'il l'accomplisse, alors, au jour dernier, il sera au nombre des bienheureux.

Dans le cas contraire, il sera au nombre des torturés.

Il est vrai que l'âme est portée sur la liberté et que la religion est une restriction. Une restriction nécessaire.
Si nous laissons l'âme commettre toutes les turpitudes du fait de sa liberté innée, alors la société serait un vaste asile d'aliénés, la liberté absolue est réservée aux aliénés.

Le fou fait ce qui lui vient en tête, il marche nu dans la rue, monte sur le dos du chauffeur du bus publique, il trouve joli ton vêtement alors il l'enlève de tes épaules, ta fille lui plaît, il te la demande pour le seul désir et non par respect de la législation islamique.

"Seul le fou a une liberté absolue, alors que l'homme raisonnable est retenu par sa raison".

Que signifie la raison et que signifie l'âme ?

Que signifie la raison et que signifie l'âme ?

Je ne prétends pas fixer à chacun de ces mots des limites visibles et les identifier clairement.
Ces choses demeurent encore dans les ténèbres de notre ignorance, la science n'a pu éclairer leurs contours. Chacun dit :
"Je me suis dis", "ma raison m'a dit".
Qui es-tu ? Que signifient ton âme et ta raison ? Je ne dévoiler pas cet inconnu mais je rappelle un exemple vécu et connu :
Durant les nuits d'hiver, profitant de la chaleur du lit et du délice du sommeil, tu entends la sonnerie du réveil t'appelant à la prière, une voix intérieure te dit :
"lève-toi pour la prière".
Si tu veux te lever, une autre voix te dit : "dors encore un peu".
La première voix revient "la prière est meilleure que le sommeil".
La deuxième répond :
"le sommeil est délicieux, tu as encore du temps, retarde de quelques minutes".
Les deux voix ne cessent de s'alterner comme le tic-tac d'une montre "dors, lève-toi, dors, lève-toi...".
L'une est la raison, l'autre est l'âme Cet exemple se répète des milliers de fois et sous des milliers de formes, chaque fois que l'individu est confronté à une telle situation: il se trouve devant un plaisir interdit auquel son âme l'invite, et dans son coeur une foi pousse sa raison afin qu'elle l'en empêche.
Plus la raison l'emporte, plus la foi est forte.
Ce qui ne signifie pas que la raison l'emporte toujours et que le musulman n'approche jamais les péchés.
L'Islam est la religion de la nature première, une religion réaliste.
La réalité est que Dieu a créé des créatures destinées uniquement à l'obéissance et à l'adoration, ce sont les anges.
Dieu n'a pas fait de nous des anges. Dieu a créé des créatures destinées uniquement à la désobéissance et à la mécréance, ce sont les diables. Dieu n'a pas fait de nous des diables. Dieu a créé des créatures dépourvues de raison mais dotées d'instincts, elles ne sont pas chargées de responsabilités et ne seront pas interrogées, ce sont les bestiaux et animaux sauvages.
Dieu n'a pas fait de nous des animaux.

La foi

La foi

1) Le Messager d’Allah sallal-lahu alayhi wa sàllam a dit :
« La foi est de croire en Allah, ses anges, ses livres, ses messagers, au jour dernier et au destin qu’il soit en ta faveur ou non. »
Rapporté par Mouslim.

2) Le Messager d’Allah  sallal-lahu alayhi wa sàllam a dit :
« La foi se décompose en soixante-dix branches et quelques.
La meilleure branche est de dire « il n’y a pas de divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah » et la dernière branche est de ramasser tout ce qui peut faire obstacle sur un chemin ; et la pudeur est une des branches de la foi. »
Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

3) Le Messager d’Allah sallal-lahu alayhi wa sàllam a dit :
« Quiconque dit : j’accepte Allah comme Seigneur, l’Islam comme religion et Muhammad comme prophète, le paradis lui sera obligatoirement attribué. »
Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.